TU TOMBAIS À PIC
Tu tombais à pic,
juste au moment ou j’avais besoin d’une maman,
juste au moment ou j’avais besoin qu’on m’aime juste un instant.
Alors tu vois j’ai fermé les yeux
sur cet amour que je ressentais peu,
sur cette vision qui n’était pas la mienne,
sur cette liaison qui n’était pas saine.
Et j’ai fermé les yeux si fort
que j’ai fini par y croire,
qu’avec toi se terminait l’errance,
que j’aurais de l’amour en abondance.
Tu tombais à pic,
à pic pour gommer toute la souffrance de mon enfance,
pour me faire oublier ce que je n’avais pas digérer.
Tu vois si tu es là, je n’ai plus besoin de faire de travail sur moi.
Mais j’ai beau me passer les films que je veux
la réalité me rattrape toujours,
celle de mon passé douloureux,
et de mon manque criant d’amour.
Je ne contrôle plus ce qui se passe en moi,
le moindre de tes faux pas me brise en des milliers d’éclats,
le moindre rejet me fait te détester et me détester juste après.
J’ai souffert comme une tarée
dans cette relation qui me ramenait sans arrêt à mes plaies non refermées.
Et toi tu ne comprenais pas et c’est normal,
tu ne pouvais pas combler mon vide abyssal.
Tu ne pouvais pas m’aimer à la place de ma mère,
tu ne pouvais pas être présente à la place de mon père.
Tu ne pouvais pas réparer mon enfance,
c’était à moi de le faire.
C’est à moi de m’asseoir, d’oser me voir.
Alors tu vois tu tombais à pic
pour créer en moi le plus beau des déclics.
Si je ne guéris pas mes blessures du passé,
c’est sur les autres que je vais saigner.
Je ne peux pas aimer si j’enfouis ce qui me fais souffrir,
Je ne peux pas rêver si je ne sais plus comment sourire.
Oui, il faut du courage pour se remettre en question
au risque de mettre en péril son confort et sa raison.
Mais on est rien si on n’est pas soi,
et on n’est pas soi si on n’ose pas se voir.
Alors merci, merci d’avoir appuyé là ou ça faisait mal,
Merci de m’avoir rappeler le principal
Car il était temps que je remette mes pendules à l’heure,
Et il a fallut que je traverse mon ombre pour atteindre mon cœur.